Quand la mémoire frappe à la porte : choc traumatique et guérison intérieure
- Laetitia MIRALLES
- il y a 1 jour
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 2 heures
Il y a ces jours où tout semble paisible.
Tu avances, tu crées, tu aimes, tu partages. Tu penses que c’est derrière toi.
Que tu as compris, soigné, dépassé.
Et pourtant…Une odeur. Une phrase. Un ton de voix. Une date. Une situation banale qui, en une fraction de seconde, fait exploser un monde en toi.
Ce n’est pas ton mental qui parle.
C’est ton corps, c’est ta mémoire cellulaire, c’est cette part de toi qui se souvient alors que toi, tu ne veux plus y penser.
Et là, tout déraille.

Le choc traumatique : ce qui reste quand l’instant s’est figé.
Un choc traumatique est un événement si intense qu’il dépasse notre capacité émotionnelle à l’absorber sur le moment. Il laisse une empreinte, une mémoire vive logée dans notre système nerveux, notre inconscient, notre corps.
Ce jour-là, une part de toi s’est arrêtée.
Elle n’a pas grandi avec le reste. Elle est restée coincée dans ce moment de choc.
Et tu as continué, vaille que vaille. Avec ton masque. Ton mental en pilote automatique. Mais elle, cette part blessée, elle attend.
Elle attend que tu reviennes la chercher.
Et elle appelle.
Par des douleurs. Des réactions irrationnelles. Des angoisses. Des flashs.
Quand le corps dit stop : l’état de survie et la décompensation
Lorsqu’une mémoire traumatique se réactive, notre système nerveux peut basculer en mode survie. Même si en apparence tout semble "normal", à l’intérieur c’est l’alerte rouge. On ne réfléchit plus, on réagit : on se fige, on fuit, on attaque, ou on s’effondre.
Et quand le corps et le mental n’en peuvent plus. On décompense : crises d’angoisse, épuisement, pertes de repères émotionnels, sensation d’être submergé, troubles psychosomatiques, voire burn-out. Ce n’est pas de la faiblesse. C’est une alarme du corps. C’est lui qui dit : “Je ne peux plus porter tout ça seul.”
Mais si on ne comprend pas ce qui se joue, on se juge, on se force, on se brutalise intérieurement. Et ça empire.
Alors je veux te le dire ici, avec force et douceur : Tu n’es pas fou/folle. Tu n’exagères pas. Tu es en train de toucher une mémoire enfouie.

Moi aussi, je suis passée par là…
J’ai vécu plusieurs chocs. Des moments où mon cœur s’est brisé, où mon corps a dit stop. Des événements où je me suis sentie seule, impuissante, dépassée.
Et aujourd’hui encore, parfois, je me retrouve face à un déclencheur invisible aux yeux des autres, mais bien réel pour moi. Et tout bascule. Je panique, je me sens prise au piège, je ressens une pression sourde et lourde dans le ventre, dans le plexus, comme un étau. Et même si je SAIS que ce n’est pas “rationnel”, même si mon cerveau dit : “Tout va bien”, mon corps, lui, hurle : “Danger !”.
Alors j’écoute. Je ne fuis plus. Je ne me juge plus. Parce que j’ai compris une chose essentielle : si la mémoire se réveille, c’est qu’elle a un message. C’est qu’elle est prête à être libérée. Et c’est que moi aussi, je suis prête à l’accueillir.
Accueillir pour guérir : sortir du déni, sortir de la lutte
Pendant longtemps, j’ai tenté de “gérer”, d’être forte, de rationaliser, de respirer à travers la crise pour passer à autre chose. Mais en réalité, je refoulais.
Je collais un sparadrap sur une plaie béante, et je croyais que ça allait suffire.
Spoiler alert : non, ça ne suffit pas.
Alors j’ai changé d’approche. J’ai décidé d’accueillir l’émotion, même si elle est violente, même si elle fait peur. Je me suis offert ce cocon de sécurité intérieure dans lequel je peux trembler, pleurer, crier… sans me juger.
Et là, quelque chose a commencé à se transformer.
Parce qu’un traumatisme, ça ne se “répare” pas avec la tête.
Ça se guérit par le corps, par la présence, par le souffle, par l’amour qu’on se donne.

Le voyage au tambour : retrouver les morceaux de soi
Et c’est là qu’un outil sacré est entré dans ma vie comme une évidence : le tambour chamanique.
Le tambour, c’est le battement du cœur de la Terre. C’est le son de l’origine, le rythme qui berce, qui secoue, qui ramène à l’essentiel. Quand je joue du tambour, ou que je me laisse traverser par lui, je voyage. Et dans ce voyage, je rencontre des parts oubliées, des souvenirs enfouis, des émotions non digérées.
Mais aussi des trésors, des forces anciennes, des guides.
Le tambour me permet d’accéder à des espaces intérieurs inexplorés. Il ouvre des portes que la parole seule ne suffit pas à franchir. Il me reconnecte à mes morceaux d’âme laissés derrière moi, à mes parts figées dans le trauma, et me permet doucement de les ramener à la maison.
Chaque battement est une invitation à revenir dans mon corps.
À reprendre ma place. À redevenir souveraine de mon espace intérieur.

Et si toi aussi, tu écoutais ce que ton corps te murmure ?
Tu sens que certaines de tes réactions ne te ressemblent pas ?
Que tu es submergé(e) par des émotions incontrôlables ?
Que ton corps te parle à travers des douleurs, des blocages, des tensions inexpliquées ?
Alors je veux te dire : ce n’est pas “dans ta tête”. C’est dans ton corps. C’est dans ta mémoire.
Et tu n’es pas seul(e).
Je t’invite à venir explorer avec moi cet espace sacré de libération des mémoires traumatiques. Par la parole, par la présence, par le souffle… et par le voyage au tambour.
Je t’offre un espace où tu peux retourner à la rencontre de toi-même, sans peur, sans masque, sans pression.
Prêt(e) à entamer ce voyage intérieur puissant ?
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Ou écris-moi pour qu’on en parle. Ton âme te montre le chemin.
Et moi, je suis là pour t’y accompagner.
Pas à pas. Battement après battement. Jusqu’à ce que tu retrouves toutes tes parts.
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