La sleeve, au-delà d’une opération physique, est un véritable tremblement de terre intérieur. Le corps change, le regard des autres aussi — mais à l’intérieur, l’âme a parfois besoin de temps pour suivre. Dans mon approche de photographie holistique et thérapeutique, j’accompagne ces moments de bascule : quand le corps ne correspond plus tout à fait à la mémoire émotionnelle, quand on ne se reconnaît plus tout à fait, et que l’image devient un moyen d’intégrer cette nouvel

Il y a des personnes qui vivent avant tout dans leur tête. Elles réfléchissent, analysent, organisent. Leur mode de fonctionnement est cérébral. On les reconnaît facilement : elles aiment les faits, les chiffres, les plans. Elles avancent avec logique et cohérence. On dit souvent d’elles qu’elles sont rationnelles, structurées, fiables. Et puis il y a nous, les sensibles. Les personnes émotionnelles.

Nous croyons souvent que notre histoire est immuable, comme un livre écrit une fois pour toutes. Pourtant, ce n’est pas l’histoire en elle-même qui nous définit… mais la façon dont nous la regardons. Nos expériences, nos blessures, notre éducation façonnent un prisme – une paire de lunettes invisibles – qui colore notre vision du monde et de nous-mêmes. Et ce prisme, parfois, devient un filtre limitant, qui nous enferme dans des schémas répétitifs.

Tu ressens un appel. Une petite voix intérieure qui te dit que quelque chose doit changer. Que tu ne peux pas continuer à vivre en pilote automatique. Et pourtant, tu n’oses pas, tu repousses, tu t’inventes des "raisons valables", mais au fond… tu sais... Tu as peur d’aller mieux.

On te dit souvent de « garder l’équilibre », de « rester alignée », de « maintenir la paix ». Mais à force de vouloir tenir debout, bien...